Archives pour la catégorie Indés

Bonne Année à tousses

Le Jour De l’An est une date importante fêtée depuis au moins 2012 ans dans l’histoire de l’homme.
Après c’est une nouvelle année et c’est drôlement bien pour tout le monde qui aime un peu les chiffres.

L'année 2012 vue du ciel ( anticipation photo sur statistiques fournies par la SOUFRES)

Alors toute l’équipe de Les Rockuptibles me charge de vous présenter ses meilleurs voeux pour l’année 2012.
Plein de merveilleusitude à tousses.

Edgar Novlang

Les fugitifs

Déplacé depuis mercredi 25 mai au soir dans un penthouse de 600 mètres carrés situé à Manhattan-Sud, DSK poursuit sa luxueuse cavale  à New York avec la rage au ventre et un bracelet électronique à la cheville. Aux côtés de son compère, l’avocat Benjamin Brafman, ancien transfuge de Gotham City et ex-meilleur petit ami de Robin, DSK se cherche et tâtonne  dans  les conditions épouvantables que l’on connait à l’édification d’une ligne de défense cohérente en vue de sa comparution prochaine devant les tribunaux de l’Empire.

La machine à débrancher le temps

Au même moment, dans l’hexagone, TRON, le héros cybernétique reconverti pour des raisons de santé dans la politique française vient de se faire démasquer par d’anciens sous-programmes auxiliaires devenus virulents  et qui l’accusent de hacking sexuel. Devra-t-il réintégrer l’Infoplan via la supersphère pour échapper à ses ennemis et conserver son identité secrète ?

Parallèlement, plusieurs mesures pour renforcer la sécurité des réseaux internet français ont été annoncées en conseil des ministres pour éviter les attaques pirates du Joker.

D'ici ou de là-bas ?
D'ici ou de là-bas ?

Sur ces entrefaites, l’immortel vampire super-vilain, Ratko Mladic ( un ami de Vlad Dracul ) responsable du massacre de  8000 personnes ( bien plus que le Bouffon Vert et Magnéto réunis ) a été arrêté jeudi, vers 6 heures du matin, à Lazarevo, un petit village à une centaine de kilomètres de Belgrade, la capitale serbe.

Tout ceci se trouvant en quelque sorte encapsulé dans le même continuum : c’est un peu comme dans le film Inception mais en plus compliqué, on lit ceci dans le célèbre fanzine Le Monde  : L’Elysée, bien plus que les médias, n’ignorait rien de la vie privée de DSK. Le pouvoir, alimenté par ses relais dans la police, sait tout des secrets les plus intimes des X-Men, jusqu’à user des informations graveleuses (sic) dont il dispose.


Si vous ne comprenez pas tout, c’est normal, nous non plus.

Nino Mouskouri

Les Rockuptibles de retour

Tel un Béhémoth confit dans les gelées de la pensée unique, Les Rockuptibles s’étaient mis en sommeil en attendant des jours meilleurs. Les auteurs enfermés deux années dans les caves de la rédaction, nourris au pain sec et à l’eau du robinet avaient fomenté une fronde qui les conduisirent vers la démocratie et menèrent Truman Condom(e), le rédacteur en chef, à prononcer la liquidation du Blogzine. Ce dernier s’épuisait depuis en mondanités et en ruminations désoeuvrées sur Facebook où il renouait d’anciennes accointances avec ses vieux camarades de Harvard.

Mais les récents évènements en Afrique du Nord et à travers le monde arabe nous ont tirés de notre torpeur et après une séance houleuse et plénière des membres de l’ancienne rédaction, nous sommes arrivés à l’unanimité par prendre la décision de reprendre l’ours là où nous l’avions laissé.

 

Les quinze membres ( au premier plan ) de la rédaction du blogzine révolutionnaire Les Rockuptibles

Dimanche matin, 20 février 2011, Truman Condom(e) a reçu notre délégation dans son quinze pièces cuisine de l’avenue Montaigne et c’est les mains enfoncées avec désinvolture dans les poches de sa robe de chambre fétiche ( un cadeau d’Hugh Hefner (ndlr) ) qu’il nous a déclaré :

 » Ah comme je suis content de vous revoir, mes amis ! Alors comme ça la mutinerie est terminée ? Non, non, pas un mot : je ne vous en veux pas, car pour ma part tout est oublié. La porte de ma cave vous demeure toujours grande ouverte et je ne pourrais sans me déshonorer éconduire une telle brochette de talents, une telle concaténation de grands esprits. Vous voulez reprendre le journal dites-vous ? Certes, mais il va falloir consentir quelques sacrifices.

Primo, finies les vacances à Montreuil (93) et les virées du samedi soir au Café de la Gare du Nord. J’attends de mes journalistes qu’ils soient sur la brèche 24 H/24 : je finissais par vous trouver ramollis et indolents. Vous étiez sur la pente de l’embourgeoisement, on aurait dit une véritable digestion dominicale en vous voyant…Méfiance et vigilance mes fiers spadassins, car nous sommes l’élite de la contestation, l’avant-garde de la critique sociale, la migraine du système médiatique, son meilleur cauchemar, son antidote également et par dessus tout sa noble frugalité. Voilà qui mène à mon secundo : vos propensions coupables à la consommation de viande rouge tous les midis et ce goût de précieuses ridicules pour le chauffage central qui nous conduiraient droit dans le mur si vous aviez l’audace de persister dans les sottes revendications qui furent les vôtres.

Excusez la franchise de mon propos, mais je vous le déclare franchement : vous étiez en train de vous Pernauiser, de vous David Pujadassifier, le Claire Chazal en bandoulière pour ainsi dire. Mais laissons au garage les récriminations. Hardis petits, c’est oublié : sus à vos claviers et à vos Ataris ! L’information est une campagne militaire, que dis-je une conquête spatiale au point où nous en sommes rendus.

Oh j’oubliais, il va falloir tout nettoyer en bas, la femme de ménage refuse de descendre à la cave que vous avez laissé dans un état proche de la Lybie. Elle m’a avoué n’avoir jamais pensé que des journalistes pussent sentir aussi mauvais, elles pensaient que Les Rockuptibles étaient rédigés par une meute de gorilles radical-socialistes en rut. Alors de la discipline, mes enfants, deux chiffres et un grand auteur classique : dix-six-Pline : voilà le nombre d’or de notre entreprise. Seize avec votre serviteur. Vous êtes quinze, alors vous devriez être capables d’entretenir une grotte de 50 mètres carrés. Organisez-vous diantrefeucques ! Allez, allez mes chers amis : je ne vous blâme pas, car un père peut-il rejeter son enfant revenu au bercail ? Fi, non. Descendez au travail, allez descendez mes chers petits, que je ferme derrière vous… »

Je me rappelle d’avoir surpris J.B Kérozen qui en avait presque les larmes aux yeux. Était-ce de joie ? Ou bien une poussière dans l’oeil ?

Tout cela pour vous dire que nous sommes de retour…

Victor Ego

Tout doit disparaître

Moi, Truman Condom, après avoir assuré la capitainerie des Rockuptibles pendant deux années durant lesquelles j’ai mené la barre de ce navire fort d’un équipage de quinze auteurs dévoués et talentueux prononce en pleine possession de mes facultés pataphysiques et cérébrales la liquidation de ce webzine tel que vous l’avez connu.

Truman Condom

Il faut préciser à l’intention des profanes que le but affiché des Rockuptibles était de moquer les outils autant que les usages de la propagande  médiatique orchestrée  par les pouvoirs en place. Nous avions par nos sottises,  par ce que certains pourront considérer comme de la vulgarité ou du mauvais goût ou par ce que d’autres qui nous le concèdent – une plume acerbe et vigoureuse – décidé de prendre pour cible la bouffonnerie décomplexée de la société médiatique. Nous y voulions dénoncer le mensonge permanent et le mode viral par lequel la presse et la télévision nationale ont intoxiqué notre quotidien. Le pouvoir de l’infox !

Désormais, cette facilité de ton nous est forclose dans la mesure où elle a perdu toute pertinence.

Les Rockuptibles cessent ainsi leur activité de « grande gueule » digitale. Toute satire nous semblant au vu des récents évènements désormais caduque,  nous en tirons les conséquences qui s’imposent. Nous nous expliquons.

Les maîtres dépassent les élèves…

La décision de liquider Les Rockuptibles nous a été dictée par la  fortuite audition un certain lundi 18 octobre 2010 du JT de France 2  dans lequel la grossièreté pitoyable du propos nous a fait rire aux larmes en même temps qu’elle nous a forcé reconsidérer l’essentiel de nos activités. Les rôles se trouvant alors selon nous, subitement inversés.

De sorte que, à la sortie de cette expérience métaphysique, il nous a semblé manifeste que Les Rockuptibles avaient été rejoints et dépassés dans les registres du grotesque par les modèles qu’ils avaient pour vocation de pasticher. Le Journal de 20 H de la chaîne publique nous avait détrônés et fait mordre la poussière en nous tenant les côtes.

C’est que, dans le choix des sujets,  dans la niaiserie compassée des analyses, dans le traitement ronflant des thèmes abordés, dans le ridicule des « experts » convoqués à l’antenne, dans la sotte évidence des questions posées lors des interviews, dans le prêt-à-penser puéril et les idées en solde, dans le côté bourgeois gentilhomme de David Pujadas qui avait l’art de faire de la désinformation comme M.Jourdain celui de faire de la prose; rien n’avait été économisé par nos saltimbanques-journalistes de la télévision pour produire le plus savoureux effet comique.

Le syndrome « comique qui s’ignore » de la société du spectacle contemporaine…

Mais nous ne cessions pas céans et arrivions à cette seconde conclusion que le système de la société spectaculaire était entrée dans son ère « comique qui s’ignore » incapable désormais de prendre la mesure de sa sotte vulgarité. De là, nous  constations que les agents de la propagande officielle ne se rendant plus compte de leur propre balourdise,  ils étaient  devenus totalement « Deborderline ».  Cette déviance schizoïde du réel inversé nous apparaissant comme  le signe manifeste d’un basculement des stéréotypes qui glissaient en quelque sorte sur une peau de banane  médiatique et nous  régalaient du spectacle de les voir tomber sur le cul.

Rappelons à la police de la pensée que toute bonne propagande, et cela depuis Goebbels, son sinistre inventeur, doit par principe  fondamental apprécier la distance qui sépare la vérité des fables qu’elle sert aux dupes qui en font leurs opinions. Mais, si d’aventure cette appréciation des distances se trouve négligée en raison de la médiocrité ou de la trop grande insouciance de ses artisans, nous entrons alors dans une phase de « perte de contrôle » où les dupes eux-mêmes se trouvent comme secoués et réveillés par les tartes à la crème qui traversent leur petit écran.

Les Rockuptibles entrent ainsi avec vous tous, par la force des évènements, dans une nouvelle ère. Une ère beaucoup plus sérieuse où nous pourront toujours nous distraire au théâtre de ces marionnettistes qui nous manipulent et se prennent les pieds dans leurs propres ficelles.

Nous conservons évidemment à l’intention des lecteurs toutes les publications postées à ce jour. Nous y ajouterons ceci : usez, chers lecteurs et lectrices d’une grille de lecture rétroactive et comparative. Regardez le JT et lisez, ou relisez ce que constituent désormais les archives de Les Rockuptibles. Alors vous jugerez des deux qui est le plus bouffon.

Enfin, nous pensons qu’il est désormais venu le temps nouveau de réinventer un véritable consensus philosophique et non plus  uniquement matérialiste pour déterminer nos choix politiques et notre avenir social.
Tout doit disparaître……..

TRUMAN CONDOM

Docteur Dray se rebiffe

Docteur Dray, le sulfateux producteur de trip-hop du collectif Power to Society (PS) s’est fait jeter du catalogue régional de vente de  MP3 de la websphère PS pour son dernier LP Bouse ta Rage . Cette ostracisme a jeté le désarroi au sein de  PS où certains  ont dénoncé le non-respect de la présomption d’ignorance pour Docteur Dray au centre d’une enquête judiciaire où il est accusé d’Explicit Lyrics sans la mention Parental Advisory mais aussi ( c’est moins grave, tout le monde le fait  ! ) d’avoir tapé dans la caisse de PS comme un vulgaire gangsta.

Le dernier CD de docteur Dray qui a provoqué le scandale

Serge Pissenskate

Nick President Sarkozy en panne de paroliers

Quand Nick President radote ses vieilles chansons moisies

Le dernier concert donné par Nick President aux  teufeurs de la France d’ailleurs dedans la télé, mardi, ressemblait parfois à un copier-coller d’un vieux live guttural performé huit mois plus tôt.

Agriculture hydroponique
Un fan de province consterné.

Crescendo caverneux sur un glamour «sans addictifs» à l’intention des teufeurs qui se perchent en cambrousse sous champignons en écoutant de la bouse électro, c’est presque aussi simple qu’un copier-coller. Démonstration avec Nick President Sarkozy, le leader du groupe de rock Thrash, Gouvernement. Mardi, l’homme  sémaphore du grind français est en déplacement à Poligny, dans le Jura, pour tourner des gimmicks  sur 800 kilos de sono sans un gramme d’originalité.

Vêtu d’un cuir bleu de marque Elvis tendance eighties, il entonne dans le mike : «Je ne suis pas venu vous casser les burnes que vous avez déjà brisées». A voir. A toucher, peut-être moins. «Le Petit Scandale» de Yann Barteix, sur Taval +, l’émission de variétés grunge  s’est en effet plongé dans les archives, et a retrouvé la trace d’un concert de février 2009, dans lequel le Death mélodiste préféré des français s’adresse au public du collectif  Macrobiotiks 4 Hell au cours d’un séminaire sur l’agriculture hydroponique  en chambre de bonne parisienne.

Huit mois plus tard, des songs entières soit-disant originales n’ont pas changées. Extraits. «Un grindculteur, c’est d’abord un teufeur, et je veux le crunker : c’est  un super biker,  c’est comme un gros moteur qu’a bloqué le compteur, qui ne compte pas ses heures, qui roule à mille à l’heure, qui sait se relever quand il s’est ramassé».

Ou encore, cette ode à la beuerre, celle qui ne ment pas, et qui définit notre «identité spectrale». «Tous les darons ont des viocards, des darons qui, pour se mettre le quart, ont bien tiré sur le pétard. L’agriculture a bastonné nos paysages mentals (sic). L’agriculture a donné à notre musique une partie de son âme.»

Ouais, allez Nick, va t’acheter un parolier né après 1984 !

Jean Baptiste Kerozen

MC Besanceknot à la télé

Le leader du Lion’s Core Revoluchan, MC Besanceknot sera l’invité de « Vivement que ça te branche »

A ceux que ça «gonflerait» de le regarder cette semaine sur le plateau de «Vivement que ça te branche», l’émission paroissiale animée par Michael Drucker, le rappeur du massive LCR donne un conseil «vachement simple» : jeter sa télé par la fenêtre !


NRV : le dernier brûlot Hip hop de MC Besanceknot explose le hit-parade

Il cause comme ça, MC Besanceknot. Djeun en djean’s de son temps. Un peu comme on parlerait entre «lascars», un mot qu’il emploie plus volontiers que «cucurbitacé ou anticonstitutionnellement». Mais qu’on ne s’y trompe pas. Derrière ses airs de gentil gangsta et son éternelle décontraction, MC Besancenot n’est pas un tendre, ni un homme de compromis. «Le hip-hop qui ne lâche rien», c’est lui.

Sur sa vie privée, tout au plus rappelle-t-il que « c’est pas vos oignons, j’aime pas les mateurs, les fouines, les rats qui zyeutent, ni les pervers voyeuristes du petit écran, descendez dans la rue au lieu de regarder ces niaiseries à la télé ! »

Pas même une photo. C’est dur pour nous !

Sur son enfance, pas grand-chose non plus. Seule concession privée accordée au public familial de Michael Drucker, le témoignage, sur le plateau, de Peter Parker, son premier contact avec le rap. Lui-même un des premier MC de la scène hexagonal ! « Ce qu’il voulait déjà gamin, c’était faire la guerre aux méchants de Gotham City. »

On découvre ainsi que le jeune Besanceknot donnait, «bien évidemment gratuitement», des cours de Tae Kwon Do et de trapèze volant aux camarades en difficulté de son collège. Son engagement musical débute alors qu’il n’a que quatorze ans. C’était à un concert de SOS Racisme. Puis il se greffe au LCR avec son mentor, Alan Krivine.

«Un charme secret»

Malgré ces maigres confidences, Michael Drucker glisse, en coulisse, avoir trouvé l’émission intéressante.

«MC Besanceknot a un charme secret, il occupe l’espace, il n’est pas là par hasard et je crois que c’est parce que je l’ai invité», confie la vedette. Même lorsqu’en fin d’émission, il est interrogé par Claudie Seerillon, MC Besanceknot est resté maître du beat. Du moins, maître du flow qu’il souhaitait toaster. Extrait de l’échange :

«Rêvez-vous toujours du grand soir ?

– Yo nigga, je milite pour la Révolution.

– C’est-à-dire pour une insurrection armée ?

– Yo, nigga, c’est aux gens d’y arriver d’une manière ou d’une autre (…). Je crois aux luttes sociales. Pour moi, la Révolution, c’est une tête qui roule à chaque coin de rue. Understand, nigga ? Maintenant, la question de la violence, j’aimerais qu’on la pose au pouvoir. La violence, aujourd’hui, ce sont les expulsions.»

Nouvelle popularité

Cette semaine Le Nouveau Conservateur lui a consacré sa une, L’Extorss pas moins de cinq pages. Dimanche dernier, il était l’invité de Laurence Mercédès-Benz sur Banal +.

Enfin, il parvient à apparaître comme l’opposant le plus déterminé à Nick President Sarkozy en occupant un espace médiatique laissé, selon lui, vacant par un «Power to Society qui devrait arrêter de nous faire croire que l’objectif de la musique qu’on fait aujourd’hui c’est d’attendre qu’on l’écoute en 2012». «L’objectif, c’est d’arrêter tout de suite la mauvaise variété et de filer des tickets de concert à ceux qu’en ont pas !», martèle-t-il.

La question pour MC BesanceKnot, aujourd’hui, est de savoir quoi faire de sa nouvelle popularité auprès de les kids de la France. La réponse n’est pas évidente. N’étant pas musicien de compromis, craignos, disent certains, il a toujours refusé toute fusion avec la musique douceureuse des pinkies ( les années roses ndlr). « Les DJs pousse-disques de PS sont des loulous en plastique » assène-t-il impitoyable.

Sex and boxe and rock’n roll

Cela s’est passé lundi 5 mai, pendant la jam session des Lethals Picards, groupe de rock communiste post-stalinien mené par Maxim Greemetz aux commandes de sa légendaire whisky voice . Selon un communiqué du collectif Power to Society, Maxim Gremeetz «insulte plusieurs de ses invités de scène qu’il accuse de jouer « comme un putain de service à thé de chez Tati » l’accompagnement de titres comme Marx to the track, la reprise du célèbre Hengels de bois ou bien CFDDT, avant de «s’en prendre physiquement» à Gil Seguin qu’il «frappe d’un coup de coude dans sa face» et finit par «violemment» jeter à terre avec sa guitare lors de l’interprétation de Superlénine, un des premiers hits de Bad Max, comme le surnomme les gars du crew.

« Bad Max » Greemetz en live à La Mutualité

Gil Seguin, guitariste chanteur «qui souffre d’insouciance respiratoire » est hospitalisé durant quelques heures avant d’aller porter plainte.

Maxim donne une tout autre version de l’incident. Il affirme au contraire avoir «été branché méchament» et «traité» par des « mecs remontés à la C» parce que «le groove avait été massacré par cette bande de rascals énervés et je me suis pas privé de leur dire». Ils «se sont jetés sur moi pour me faire sortir du studio», raconte l’élu communiste, pour qui «Seguin s’est laissé tomber avec sa guitare pour faire une performance à la Kurt Cobain, mais comme c’est un mickey, il s’est planté et s’est fait super mal.».
Et Greemetz de demander la mise à disposition de l’enregistrement de la séance.

Greemetz, personnalité sulfureuse

Quant à l’opposition UMP-UDF(UndergroundDestroyFunkymachinegun)-Modem-NeoComX, elle renvoie dos-à-dos les deux hommes et rappelle que la querelle entre Bad Max Greemetz et les musicos de PS n’est pas nouvelle.
Selon les langues de vipères de l’entourage, ceci partirait d’une vieille rivalité pour une mignonne que convoitaient en même temps Maxim, avant la fondation des Lethals Picards, et Claude Gewercx, président du fan club de PS .

En 2006, Greemetz a troqué son aura de leader inspiré pour celle de chanteur à grande gueule au coup de boule facile. L’année précédente, en 2005, Gewercx l’avait déjà retiré de l’affiche du gala de PS, qui avait pourtant programmé les Lethals Picards douze ans de suite. « Pour une embrouille de weed planquée dans une chambre d’hôtel qui a fini en pétage de gueule » prétendent ces mêmes sources.
Motif officiel de Gewercx : Bad Max aurait enregistré clandestinement une démo en duo avec JMLP, le leader de The Pain aux studios de Saint-Cloud.

Bad Max a porté plainte en diffamation et gagné en première instance contre Gil Seguin, avant d’être débouté en appel.

Nick President en chute, Segoleen en grâce

La Major des majors, le superlabel BVA, s’est réunie pour présenter les résultats de l’exercice 2007 des plus fortes ventes de titres téléchargés sur Internet.

Le dernier album du groupe Gouvernement s’est moins
bien vendu sur Internet.

Première constatation : Nick President Sarkozy, le thrasher de Gouvernement, accuse 8 millions de ventes en moins que prévues pour son dernier album Tout le temps sorti le mois dernier et s’est fait blacklister par 64 % des usagers de facebook. C’est un désaveu de les kids de la France .

Nick President n’a pas encore reconquis l’opinion. A en croire le communiqué BVA-l’Extorss réalisé – précision importante – avant le concert télévisé du 24 avril, le leader de Gouvernement mange ses doigts.

Sanction identique pour François Fion, le shredder guitariste de Gouvernement qui emboîte aussi à 46% de blacklisteurs fumasses sur le web.
C’est moins la cata que Nick, mais c’est toutefois bien aux fraises.

Selon Sean Saint-Mary, directeur artistique suprême du superlabel BVA , ce taux de mauvaises opinions du chanteur de Gouvernement (64%, +9 points) est « le pire de ces dernières années, en ce qui concerne le blacklisting, pas le spoofing » ( Francky Mitterrand spooffé à blanc en mars 1992 ! ).

Delanoise personnalité préférée des Français

De son côté, Bertie Delanoise, le petit punk tendance Ramones reconverti à l’électro-pop lounge (collectif Power to Society) reste en tête des personnalités dont les Kids souhaitent voir la face sur myspace et consorts (49%, -2.000.000 de pages vues), devant Ségoleen (43%, +2.000.000 de pages vues), le leader de MoDem, Franck Bayroo (42%, -3.000.000 de pages vues), le hard toaster de LCR Olivier Besanceknot (41%, -2.000.000 de pages vues) et le leader de L’Ecology, le groupe de pub-metal de John Louis Boorlooz qui plafonne à 39%, et enfonce le palmarès avec – de 5.000.000 de pages vues sur le Web.


No Pollutions : le dernier opus de L’Ecology, le groupe de John Louis Boorlooz
déçoit les amateurs de speed-metal sur le web.

Oh Segoleen !

Mais l’égérie folk du groupe Opposition, Segoleen Royal, prend le dessus auprès du grand public avec 71% (+7.000.000 de pages vues sur le Web.), devançant Delanoise (64%, -2) et Besanceknot (61%, +2). Parmi les amateurs ( un peu schizoïdes) de Thrash et de black métal, Borlooz arrive bizarrement en tête (57%, -4 000.000 de pages vues sur le Web.), devant Wam Bam, le groupe de MAM (55%, -5 000.000 de pages vues sur le Web.) et Rachida Dated, l’inclassable rappeuse en Gucci de GTS ( Garde Ton Sceau ) (49% -8 000.000 de pages vues sur le Web.)

Le communiqué de BVA-l’Extorss a également évoqué l’attitude des kids de la France sur le mouvement des lycéens, qui manifestent leur mécontentement depuis quatre semaines sur les forums du web contre les départs de plusieurs musiciens du groupe Education Nationale.

Surprise : 65% des mecs interrogées trouvent « plutôt cool » ces protestations, 30% étant d’un avis inverse et 5% s’en foutent complètement, se la pètent, et détournent résolument la tête ailleurs quand on leur demande, même super poliment.

Besanceknot Vs The Pain

Le toast rebelle contre l’extrême trash traditionnelle

Le premier tour des festivals en France, le dimanche 10 mars dernier, confirme ce phénomène. Le massive Lion’sCoreRevolushan et en particulier son leader MC Besanceknot, y a démontré sa supériorité sonore et artistique par rapport à l’extrême thrash lors de la campagne de communication.

Olivier Besancenot

Besanceknot, la star du rap cyberprolétarien

Divisée entre The Pain, entre le band oï de Bruno Mégret, Dissidence FN et les diverses groupes de RIF, la nébuleuse de l’extrême trash complètement atomisée est toujours victime du « racket sarkozyste » sur son style musical et ses slogans. Le massive LCR, conduit par le lascar Olivier Besanceknot a été capable d’attirer davantage de public que le « méga » frontman de The Pain. Une preuve de plus que le toast marxiste est bien mieux implanté dans les « massives » que le hard métal néofasciste.