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Le nouveau terrorisme sera-t-il plus fashionnable ?

Cet individu, Julien Lambert, serait responsable de la moitié des catastrophes  mondiales dont 95 % ont eu lieu sur le sol américain.  Cet homme ne réclame rien, ne déploie aucun drapeau, ne se réclame d’aucune idéologie, d’aucune religion, d’aucun héritage culturel. Cet homme, un français, fait le mal ( ou disons le pas bien) juste pour le plaisir de le faire et, qui sait, obtenir un travail ?

Cyberpunk ou punk cybernétique ?

Il publie sur un MP4 encodé aussi en .avi, une courte vidéo qui court sur le WEB où il explique que ses premiers émois datent de l’école maternelle quand il a tiré très fort- un peu trop fort – sur les nattes de CAROLINE Boucourty; « Lorsqu’elle s’est mise à pleurer puis à hurler d’humiliation, plus que de douleur, je ressentis une félicité indescriptible et compris ma force. Je devins rapidement le type le plus infréquentable de la cour de récréation. Puis en 1995, mes parents nous ont emmenés à Palavas les Flots; c’est là avec une pelle et sceau de plage que j’ai commencé à creuser le trou de la Sécu. Il suffit d’y croire et les choses arrivent ! »

Depuis il clame son engagement dans la chute de 26 millions de tartines côté beurre, de 5863 ingestions crapuleuses de la dernière bière qui restait au frigidaire, de 78523 télescopages douloureux du petit orteil dans les tables basses, d’un nombre incalculables de bugs sur des machines allant du PC de bureau à la PS3, de l’invention clandestine de la Star Academy, de 523986 litres de café bouillu ( café foutu), de la montée en puissance du port de T-Shirts arborant le pronunciamiento  » I’m a geek. Aren’t you ? »

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Portrait robot de l’homme le plus dangereux de la terre tiré de sa vidéo posté cette semaine sur you tube :il semblerait que le gouvernement laisse filtrer  les informations au compte-gouttes carrées

Seulement, lorsqu’il proclame être responsable de la majorité des règles douloureuses chez 20% des femmes qui souffrent de ce problème, on reste freudiens et sceptiques.
En attendant, le gouvernement prend la menace très au  sérieux et conserve un mutisme surprenant dans cette affaire.
« Peut-être c’est à cause de lui qu’on se coltine un mec qui porte le nom d’un fromage  étranger comme Président » ricanne à demi voix un membre du Conseil d’Etat

Le Nouveau Terrorisme est né ?

Enfin, la conclusion s’impose : Julien Lambert a accompli un pas en avant dans l’horreur. Plus de cause à défendre, de vierges lubrifiées à gagner (  » de toute façon, les filles ça dit que des choses idiotes et ça aime pas faire de la mobylette » NDLR ). Moi, je veux un petit boulot pépère à surveiller les gens. Notre homme a mis au rencard les slogans dépassés et hop :  plus de  » liberté chérie où écrire son nom ! et à la poubelle  les « plage débile sous les pavés de la Capitale ».

« La liberté ? » c’est un truc pour les retraité, parce que il s’agit de les occuper avant qu’ils meurent et vu qu’ils meurent vachement tard de nos jours. Alors un sujet  vaste et embrouillé est une aubaine. Même des profs à l’Université n’y comprennent plus rien et en discutent en vain et ad nauseam ! »

Par ailleurs, Julien ne souhaite seulement effrayer et ne veut pas tuer, ni blesser personne, la gloire il le sait en contemplant celle de Steven de la Nouvelle Star est passagère : c’est un de ses principes genre sic transit gloria mundi ( je sais pas ce que ça veut dire, mais il faut reconnaître une certaine culture à Julien). Ainsi, travailler pour une agence gouvernementale de gestion de la psychose collective, sans qu’une goutte de sang soit versée fait luire de la joie mêlée de remords dans les yeux par ailleurs, inexpressifs de Julien, jusqu’à cette révélation :
 » L’an dernier, j’ai jeté le poisson rouge de Stéphanie Coincoin dans les WC, son souvenir me hante chaque nuit lorsque je tire la chasse d’eau ! et me couvre de canard WC de la tête aux pieds »

Terroriste oui, mais selon Julien, « Il y a une éthique à respecter. Je veux dire que je me positionne d’une façon originale sur le marché du chômage. » Lorsque le terrorisme sera une affaire privée comme les ennuis dus à l’utilisation sans précautions de FaceBook, la chaude-pisse ou l’usage immodéré de la télévision, en somme la sensation d’être passé à côté de sa vie laissée pilotage automatique par des connards sans imagination. Ce  jour là, Julien aura gagné son pari contre le chômage le concernant.

Jean-Mireille de Montmorency.

La fin de l’égoïsme

Nous n’avons plus rien car nous n’avons jamais rien eu.
Ce qui nous possède se limite à tout ce que nous avons voulu, pas même à ce que nous avons eu.
La beauté est à nos pieds mais nous marchons dessus.
La prison est en nous et la clé se trouve dans notre pardessus.

Ceux qui nous possèdent ne le font que parce que nous le voulons bien.
L’amour n’est pas un mot qui se traduit en acte mais un acte qui n’a pas de mot pour se décrire.
Ce qui nous est retiré nous est ajouté à la fin.

La peur et sa concubine, la bêtise est un bien de consommation de masse.
Nous sommes la masse mais le poids nous manque pour devenir critique.

La légèreté qui fait la noblesse de nos âmes s’est trouvée abolie par de plus sots que nous.

Nous sommes bien plus libres que nous avons l’ombre de l’imaginer.
Seule notre capacité d’être maintenant nous sera la possibilité d’un avenir.

Soyons fous n’ayons plus crainte du prochain car il est à deux pas d’accomplir notre destin tandis que nous accomplirons le sien.

Libérons des chaînes l’esclave au fond de nos peines, rien ne nous appartient quoique ils eussent pu nous le faire croire.

La jeunesse est une eau vive entre nos mains, comme la vie elle coule et jamais ne revient, sauf pour sauver nos enfants
du début de la fin.

Antoine de Saint Exaspérant.

Quel alibi pour la Libye ?

On trouvera toujours des raisons d’être sanguinaire pour le souverain bien des peuples et des nations. Les alibis moraux sont nombreux et il y a des consultants qui gagnent leur vie en assurant leur production. Toutefois, le cas du colonel Khadafi nous semble délicat et présente divers obstacles à un mensonge institutionnel crédible. C’est que de nos jours les gens s’informent entre eux et certains se passent même des journaux télévisés pour se construire des opinions personnelles. Dans ces conditions, les professionnels du mensonge , du slogan  sur mesure, de l’analyse circonstanciée et du prêt-à-penser n’ont plus qu’à faire le bilan de leur impuissance.

La Pravdaisation démocratique qui pourtant a longtemps fait ses preuves est dans les présentes convulsions de l’Histoire à bout d’arguments . A ce jour, les experts du Big Bullshit se grattent la tête devant les audaces coupables et les maladresses de leurs puissants clients. « Vive la démocratie naissante » iront chanter ceux-là qui hier encore négociaient les armes qui servent aujourd’hui à ouvrir les vannes de ces « rivières de sang » versées par le tyran défié. Lorsque les insurgés  n’ont plus rien à perdre que leurs vies, il ne reste pas beaucoup de latitude à la rhétorique. Dans ce cas, ou bien l’on agit sans pitié ou bien l’on s’incline en silence.

La cruauté visible du ciel l’est-elle davantage lorsque on remet les pieds sur terre ? Des avions de chasse fauchent les poings levés de la contestation comme des épis de blé mûrs, ils tomberont au sol mais à la différence des plantes transgéniques, ils repousseront la saison prochaine dix fois plus nombreux. Le monde stérilisé que l’on nous a si soigneusement préparé et imposé s’avère un colosse aux pieds, mais aussi, au corps d’argile. Rien de bon ne peut pousser dans ses flancs. La nature reprend ses droits et son irrésistible tension vers le renouveau.

La France verra-t-elle bientôt aussi la naissance d’une aspiration populaire à une véritable démocratie, politique et surtout économique ? Car ce mot « démocratie » est devenu si galvaudé et tellement réduit à sa définition politique et constitutionnelle, que l’on a fini par oublier sa dimension sociale soigneusement mise de côté par les commentateurs et les intellectuels qui nous vendent encore les  Droits de l’Homme comme un blockbuster hollywoodien et une absolution éternelle devant l’histoire.

La révolution arabe finira-telle par atteindre la France qui est également à notre avis un pays du « Maghreb » ainsi qu’ une authentique dictature financière ? Peut-on croire encore que nous serions étanche à la vague de contestation qui agite les nations d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ? En vertu de quel sublime principe le serions-nous d’ailleurs ? Le sang des libyens tombés hier nous éclabousse  le visage et les pompeux imperméables des grands discours sur la démocratie ne nous épargnent pas de leur souillure. Précisons enfin que le mot « Maghreb » peut se traduire par « Occident », hélas c’est le genre d’ajustement sémantique que l’on nous épargne avec le quiétisme que l’on connaît  si bien pour tiédir le débat public national.

Herbert George Orwells.

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L’e-dito de Truman Condom(e)

Le Rock c’est fini et la java c’est pareil, n’en déplaise au philosophe Michel Sardou ! La musique ne se vend plus et c’est tant mieux : j’ai toujours détesté ça. On l’écoute encore par ennui ou, en vertu d’une antique tradition populaire aux fins louables d’emmerder ses parents et ses voisins. En dehors de ces survivances déliquescentes, la révolution Internet a profondément changé les coutumes et les profils de consommation. L’explosion des réseaux sociaux et du Web 2.0.4.7-9 en témoigne qui empile sereinement les cadavres de vieilles pop-star oxydées dans les placards de l’histoire.

le petit père des people

Le groupe Gouvernement refondé sous le patronyme UbU 2 s’essouffle à ce jour dans une ultime tentative désespérée de populisme  et tente en vain de focaliser le reliquat d’intérêt du public sur ses derniers vagissements. Avec pour seul résultat d’ajouter son nom à la liste des victimes du nouvel ordre numérique. Le groupe naguère au zénith qui dressait un féroce mur du son entre riches et pauvres, entre travailleurs et glandeurs, entre exclus et inclus, entre en haut et en bas, entre toi et moi, a perdu toute sa street credibility et ne fait plus trembler ni les gens, ni les murs.
Coupable, sa Web attitude qui fait résonner de rires d’enfants les cours de nos écoles maternelles. Jusqu’à mon petit neveu qui préfère à l’écoute du dernier LP, Petit Père des People, l’art de coder des interfaces Web en PHP pour vendre ses dessins d’écolier importés de Chine Populaire sur un site d’E-commerce relayé sur Facebook (lateteatoto.com).

Le monde change et il faut s’adapter. Vae Victis comme disait mon professeur de latin citant je ne sais quel autre tyran-histrion ( était-ce Néron ?) d’un monde barbare dépourvu de connexion peer-to-peer. Car ces autres Pairs de la royaumité démocrassique  de les People de Francie ainsi que se nomme la collégialité UbU2 ne font plus rêver les fans. MAM UbU, DAD UbU (ex-Nick President Sarkozy), SAD UbU, BAD UbU : autant d’identités en crise qui ne trouvent plus d’échos entre les oreilles de nos chères têtes blondes.

Truman Condom(e)

Les Rockuptibles de retour

Tel un Béhémoth confit dans les gelées de la pensée unique, Les Rockuptibles s’étaient mis en sommeil en attendant des jours meilleurs. Les auteurs enfermés deux années dans les caves de la rédaction, nourris au pain sec et à l’eau du robinet avaient fomenté une fronde qui les conduisirent vers la démocratie et menèrent Truman Condom(e), le rédacteur en chef, à prononcer la liquidation du Blogzine. Ce dernier s’épuisait depuis en mondanités et en ruminations désoeuvrées sur Facebook où il renouait d’anciennes accointances avec ses vieux camarades de Harvard.

Mais les récents évènements en Afrique du Nord et à travers le monde arabe nous ont tirés de notre torpeur et après une séance houleuse et plénière des membres de l’ancienne rédaction, nous sommes arrivés à l’unanimité par prendre la décision de reprendre l’ours là où nous l’avions laissé.

 

Les quinze membres ( au premier plan ) de la rédaction du blogzine révolutionnaire Les Rockuptibles

Dimanche matin, 20 février 2011, Truman Condom(e) a reçu notre délégation dans son quinze pièces cuisine de l’avenue Montaigne et c’est les mains enfoncées avec désinvolture dans les poches de sa robe de chambre fétiche ( un cadeau d’Hugh Hefner (ndlr) ) qu’il nous a déclaré :

 » Ah comme je suis content de vous revoir, mes amis ! Alors comme ça la mutinerie est terminée ? Non, non, pas un mot : je ne vous en veux pas, car pour ma part tout est oublié. La porte de ma cave vous demeure toujours grande ouverte et je ne pourrais sans me déshonorer éconduire une telle brochette de talents, une telle concaténation de grands esprits. Vous voulez reprendre le journal dites-vous ? Certes, mais il va falloir consentir quelques sacrifices.

Primo, finies les vacances à Montreuil (93) et les virées du samedi soir au Café de la Gare du Nord. J’attends de mes journalistes qu’ils soient sur la brèche 24 H/24 : je finissais par vous trouver ramollis et indolents. Vous étiez sur la pente de l’embourgeoisement, on aurait dit une véritable digestion dominicale en vous voyant…Méfiance et vigilance mes fiers spadassins, car nous sommes l’élite de la contestation, l’avant-garde de la critique sociale, la migraine du système médiatique, son meilleur cauchemar, son antidote également et par dessus tout sa noble frugalité. Voilà qui mène à mon secundo : vos propensions coupables à la consommation de viande rouge tous les midis et ce goût de précieuses ridicules pour le chauffage central qui nous conduiraient droit dans le mur si vous aviez l’audace de persister dans les sottes revendications qui furent les vôtres.

Excusez la franchise de mon propos, mais je vous le déclare franchement : vous étiez en train de vous Pernauiser, de vous David Pujadassifier, le Claire Chazal en bandoulière pour ainsi dire. Mais laissons au garage les récriminations. Hardis petits, c’est oublié : sus à vos claviers et à vos Ataris ! L’information est une campagne militaire, que dis-je une conquête spatiale au point où nous en sommes rendus.

Oh j’oubliais, il va falloir tout nettoyer en bas, la femme de ménage refuse de descendre à la cave que vous avez laissé dans un état proche de la Lybie. Elle m’a avoué n’avoir jamais pensé que des journalistes pussent sentir aussi mauvais, elles pensaient que Les Rockuptibles étaient rédigés par une meute de gorilles radical-socialistes en rut. Alors de la discipline, mes enfants, deux chiffres et un grand auteur classique : dix-six-Pline : voilà le nombre d’or de notre entreprise. Seize avec votre serviteur. Vous êtes quinze, alors vous devriez être capables d’entretenir une grotte de 50 mètres carrés. Organisez-vous diantrefeucques ! Allez, allez mes chers amis : je ne vous blâme pas, car un père peut-il rejeter son enfant revenu au bercail ? Fi, non. Descendez au travail, allez descendez mes chers petits, que je ferme derrière vous… »

Je me rappelle d’avoir surpris J.B Kérozen qui en avait presque les larmes aux yeux. Était-ce de joie ? Ou bien une poussière dans l’oeil ?

Tout cela pour vous dire que nous sommes de retour…

Victor Ego

Tout doit disparaître

Moi, Truman Condom, après avoir assuré la capitainerie des Rockuptibles pendant deux années durant lesquelles j’ai mené la barre de ce navire fort d’un équipage de quinze auteurs dévoués et talentueux prononce en pleine possession de mes facultés pataphysiques et cérébrales la liquidation de ce webzine tel que vous l’avez connu.

Truman Condom

Il faut préciser à l’intention des profanes que le but affiché des Rockuptibles était de moquer les outils autant que les usages de la propagande  médiatique orchestrée  par les pouvoirs en place. Nous avions par nos sottises,  par ce que certains pourront considérer comme de la vulgarité ou du mauvais goût ou par ce que d’autres qui nous le concèdent – une plume acerbe et vigoureuse – décidé de prendre pour cible la bouffonnerie décomplexée de la société médiatique. Nous y voulions dénoncer le mensonge permanent et le mode viral par lequel la presse et la télévision nationale ont intoxiqué notre quotidien. Le pouvoir de l’infox !

Désormais, cette facilité de ton nous est forclose dans la mesure où elle a perdu toute pertinence.

Les Rockuptibles cessent ainsi leur activité de « grande gueule » digitale. Toute satire nous semblant au vu des récents évènements désormais caduque,  nous en tirons les conséquences qui s’imposent. Nous nous expliquons.

Les maîtres dépassent les élèves…

La décision de liquider Les Rockuptibles nous a été dictée par la  fortuite audition un certain lundi 18 octobre 2010 du JT de France 2  dans lequel la grossièreté pitoyable du propos nous a fait rire aux larmes en même temps qu’elle nous a forcé reconsidérer l’essentiel de nos activités. Les rôles se trouvant alors selon nous, subitement inversés.

De sorte que, à la sortie de cette expérience métaphysique, il nous a semblé manifeste que Les Rockuptibles avaient été rejoints et dépassés dans les registres du grotesque par les modèles qu’ils avaient pour vocation de pasticher. Le Journal de 20 H de la chaîne publique nous avait détrônés et fait mordre la poussière en nous tenant les côtes.

C’est que, dans le choix des sujets,  dans la niaiserie compassée des analyses, dans le traitement ronflant des thèmes abordés, dans le ridicule des « experts » convoqués à l’antenne, dans la sotte évidence des questions posées lors des interviews, dans le prêt-à-penser puéril et les idées en solde, dans le côté bourgeois gentilhomme de David Pujadas qui avait l’art de faire de la désinformation comme M.Jourdain celui de faire de la prose; rien n’avait été économisé par nos saltimbanques-journalistes de la télévision pour produire le plus savoureux effet comique.

Le syndrome « comique qui s’ignore » de la société du spectacle contemporaine…

Mais nous ne cessions pas céans et arrivions à cette seconde conclusion que le système de la société spectaculaire était entrée dans son ère « comique qui s’ignore » incapable désormais de prendre la mesure de sa sotte vulgarité. De là, nous  constations que les agents de la propagande officielle ne se rendant plus compte de leur propre balourdise,  ils étaient  devenus totalement « Deborderline ».  Cette déviance schizoïde du réel inversé nous apparaissant comme  le signe manifeste d’un basculement des stéréotypes qui glissaient en quelque sorte sur une peau de banane  médiatique et nous  régalaient du spectacle de les voir tomber sur le cul.

Rappelons à la police de la pensée que toute bonne propagande, et cela depuis Goebbels, son sinistre inventeur, doit par principe  fondamental apprécier la distance qui sépare la vérité des fables qu’elle sert aux dupes qui en font leurs opinions. Mais, si d’aventure cette appréciation des distances se trouve négligée en raison de la médiocrité ou de la trop grande insouciance de ses artisans, nous entrons alors dans une phase de « perte de contrôle » où les dupes eux-mêmes se trouvent comme secoués et réveillés par les tartes à la crème qui traversent leur petit écran.

Les Rockuptibles entrent ainsi avec vous tous, par la force des évènements, dans une nouvelle ère. Une ère beaucoup plus sérieuse où nous pourront toujours nous distraire au théâtre de ces marionnettistes qui nous manipulent et se prennent les pieds dans leurs propres ficelles.

Nous conservons évidemment à l’intention des lecteurs toutes les publications postées à ce jour. Nous y ajouterons ceci : usez, chers lecteurs et lectrices d’une grille de lecture rétroactive et comparative. Regardez le JT et lisez, ou relisez ce que constituent désormais les archives de Les Rockuptibles. Alors vous jugerez des deux qui est le plus bouffon.

Enfin, nous pensons qu’il est désormais venu le temps nouveau de réinventer un véritable consensus philosophique et non plus  uniquement matérialiste pour déterminer nos choix politiques et notre avenir social.
Tout doit disparaître……..

TRUMAN CONDOM

Real Life

« Real Life » est une réflexion définitive et quintessenciée sur l’ironie de la vie moderne en milieu urbain : derrière le beat implacable de la drum en real time et sous le ciseau à froid d’un Moog extatique se dessinent en traits de lumière binaire les futurs de la musique moderne.

Cette chanson est une eucharistie rythmique qui dépasse les clivages artistiques habituels, comme n’a pas manqué de le souligner la foule des culture vultures qui font et défont les nuages au-dessus de la Tamise. Real Life est une preuve de l’existence d’un Dieu froid et cruel, mais élégant comme un coupé Bentley qui s’exhiberait  sans complexe dans un magazine pour dames.

Lester Boum

Quelque chose de Sarkozy

On a tous  quelque chose en nous de Sarkozy

Cette volonté de prolonger la nuit

Ce désir fou d’avoir une vie pourrie

Cette fièvre en nous avec ces maux à lui

Quelque chose de Sarkozy..

Cette force qui nous pousse vers l’ineptie

Y’a peu d’amour avec tellement d’ennuis.

Si peu d’amour et tellement d’abrutis.

Quelque chose en nous  de Sarkozy……………

Ainsi vivons Sarkozy

Le cœur en pierre et le cœur tout petit

Et puis cette formidable envie de nuire

Ce rêve en nous c’est sa folie à lui.

Quelque chose de Sarkozy…

Comme une étoile qui serait pas jolie

Quand d’autres zonent en périphérie

Comme une crise de schizophrénie

Sans un  amour mais avec plein d’ennemis

Ainsi apparut Sarkozy….

A certaines heures de la nuit

Quand le cœur de la ville s’est endormi

Il flotte un sentiment comme un souci

Cette fièvre en nous avec ces maux à lui

Quelque chose de Sarkozy……..

Quelque chose de Sarkozy……..

Y a quelque chose en nous de Sarkozy

Y a quelque chose en nous de Sarkozy

John Lennin/Michel Berger

Faut-il faire Frêche de tout bois ?

L’émission politique « Action discrète » de Taval+ a dépêché ses équipes à Montpellier après le dérapage verbal de Georges Frêche au sujet de Laurent Fabilous. Se faisant passer pour des fans du chanteur à scandale du groupe Langue Doc, le groupe de punk Oï de Frêche, ils se donnent pour principe « d’adopter sans retenue son franc-parler », la « Frêche touch ». Une première application hors laboratoire de la langue de fer peut-être un peu prématurée qui leur vaut le dépôt d’« une plainte contre X de la Lesbian & Gaypride de Montpellier et du Collectif contre l’homophobie. »
La question se pose ainsi :  faut-il faire Frêche de tout bois ? Ou bien l’inverse ?

Jean-Baptiste Kerozen

La vengeance des johnnystes

Les johnnystes tiennent leur revanche aujourd’hui. Après le lynchage privé et un peu égoïste du chirurgien qui avait mal opéré le grand philosophe politique, Johnny Hallyday, c’est la justice qui a été saisie de l’affaire pour punir en public l’odieux praticien de son incompétence à rendre l’orateur à Ray-Ban immortel.

Johnny, le saint-Just de la Harley-Davidson et Nick president, le leader du grind réformiste gouvernemental
Jonnhy Hallyday, le grand timonier de la politique nationale, et Nick President Sarkozy, l'artiste, en pleine symbiose médiatique au Parliament, le dernier club dans la tendance

On attend donc que le sang gicle sur les murs des prétoires. Les militants johnnystes ne dissimulent ni leurs crocs, ni leur joie. M. Camus, le directeur de cabinet de Jonnhy ne mâche pas ses mots non plus.
Quant à nous, Les Rockuptibles, nous nous félicitons de l’amélioration de l’état de santé du dirigeant Hallyday. Une rétrospective des plus grands discours de celui qu’on appelle le « Saint-Just de la Harley-Davidson » aurait peiné plus d’un membre de la rédaction.

Nino Mouskouri